Histoire vraie : Burn-out et dépression

Histoire de Mélanie

«Je suis l’aînée d’une famille de quatre. Lorsque j’étais petite, ma mère s’occupait de moi, j’étais sa poupée, elle était toute à moi.  Lorsque mon frère est né, j’avais trois ans et je ne comprenais pas pourquoi elle ne s’occupait plus de moi. Je trouvais cela injuste, j’avais besoin de ma mère, mais elle s’occupait toujours de mon frère, en plus, il était malade durant sa première année. Je faisais tout pour que mes parents me remarquent. J’étais turbulente, je pensais toujours à faire de plus en plus de mauvais coups. Lorsque mes parents me disputaient, j’avais réussi, enfin ils s’occupaient de moi !

Quand mon deuxième frère est arrivé, ce fut pour moi la fin. Je perdais ma mère à tout jamais. Elle s’occupait de mes frères, jouait avec eux.  Mes frères ont été comblés, adorés, cajolés par ma mère, elle les adorait.

Elle me disait « Fais ta grande fille,  fais le ménage, ramasse les jouets de tes frères». Alors j’ai décidé d’être très gentille, je faisais tout pour obtenir l’attention de ma mère. Je me sentais complètement seule et rejetée par ma mère. Mon père était rarement à la maison. Alors je me suis repliée sur moi, je me disais que je ne valais pas la peine, que j’étais nulle. Toute ma vie, je me suis sentie rejetée par mes conjoints, amies, collègues.»

Répercussion sur sa santé

J’ai fait plusieurs dépressions et burn-out. Je donnais tout et encore plus au travail dans le but de me faire reconnaître par mes patrons et collègues. Ce n’était jamais assez, et naturellement mes patrons m’en demandaient toujours plus, encore plus, jusqu’à mon premier burn-out.

Quand j’arrivais, de travailler, je faisais le ménage, le souper, le lavage, la maison était impeccable. Toutes mes amies me disaient comment tu fais pour tout faire, je n’étais jamais fatiguée, et si mes amis ou familles avaient besoin de moi j’accourais pour les aider, les déménager ou faire du ménage. J’étais complètement épuisée, mon mari ne comprenait pas pourquoi j’étais aussi fatiguée.

Je devançais les besoins de mon mari, je les devinais. Mon mari était au petit soin. Afin qu’il m’aime de plus en plus. Je ne voulais pas le décevoir lui aussi. Je m’imaginais que si tout le monde était satisfait enfin on reconnaîtrait qui je suis, on m’aimerait !

Un jour, je me suis effondrée, fatiguée, déprimée, incapable de me lever de mon lit. Le docteur m’a dit : « Vous êtes en burn-out » MOI ! IMPOSSIBLE ! Je ne le croyais pas. Il doit se tromper. Il m’a demandé d’arrêter un mois, je ne l’ai pas écouté, après une semaine je suis retournée au travail.

Je pleurais tout le temps, j’avais honte d’être en burn-out, je m’accusais de ne pas être assez forte. Je m’accusais de décevoir tout mon entourage. Je ne pouvais concevoir que j’étais faible, MOI ! La femme forte de la famille qui a soutenu toujours ses frères ainsi que ma mère malade.

J’ai fait, 3 burn-out en 4 ans, je me suis dit, ça suffit et j’ai pris la décision de consulter Carole et comprendre mes blessures d’enfance, comprendre pourquoi j’avais tant besoin d’être aimée, reconnue, appréciée. J’étais fatiguée de me gaver de tous ses médicaments sans comprendre pourquoi ça m’arrivait.»

Maintenant, j’ai les outils pour me prendre en main, je sais quand je veux trop en faire pour me faire apprécier. Je reconnais qui je suis, je m’apprécie, je Soyez maître de votre vieconnais mes forces et mes faiblesses. Je n’ai plus besoin d’en faire trop pour me faire apprécier par les autres. J’ai enfin trouvé mon estime de moi. J’aime qui je suis ! Quel BONHEUR !!!

Est-ce que cette histoire te touche personnellement ?

  • As-tu vécu plusieurs dépressions ou burn-out?
  • Quel lien peux-tu faire avec ton enfance et ce que tu vis aujourd’hui ?
  • Est-ce que tu vis de la culpabilité? De l’angoisse de n’être pas parfait? De ne pas en faire assez?
  • Peux-tu voir que ton désir le plus profond est d’être aimé et reconnu par tes patrons, collègues, amis ou ta famille?
  • Quelle action prévois-tu faire dans les prochains jours?

Malheureusement, tu ne peux t’en sortir seul ! Il est important de consulter ton médecin et surtout de faire appel à des spécialistes afin de t’en sortir le plus rapidement possible.

Ensemble, on peut y arriver par des consultations et surtout des soins énergétiques afin de libérer les énergies négatives qui créent des blocages énergétiques dans ton corps.

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«Les troubles anxieux et la dépression figurent parmi les problèmes de santé mentale les plus répandus dans les milieux de travail. On estime que, d’ici 2020, la dépression se classera au deuxième rang des principales causes d’incapacité à l’échelle mondiale, juste derrière les maladies cardiaques».

Les symptômes : L’épuisement professionnel peut se manifester par de nombreux symptômes d’ordre physiologique, psychologique, comportemental ou organisationnel :

Physiologiques

Fatigue et épuisement chroniques, infections virales persistantes, migraines, problèmes de concentration, troubles de sommeil, douleurs et tensions musculaires, problèmes de poids, désordres gastro-intestinaux, blessures dues à des comportements hautement risqués.

Psychologiques et émotionnelles

Dépression, désespoir, impuissance, désillusionnement, ennui, anxiété baissent de l’estime de soi, culpabilité, méfiance, isolement, insatisfaction, frustration, hyperirritabilité, colère, pertes de mémoire, périodes de confusion, découragement, pessimisme, cynisme, ainsi que des mécanismes de défense comme blâme sur les autres, rationalisation, déplacement et projection.

Comportementales

Absentéisme, toxicomanie, impatience, inflexibilité, baisse de créativité et d’initiative, problèmes de relations interpersonnelles, fréquents mouvements d’humeur, contacts superficiels, hyperactivité non productive, réactions excessives, diminution de la tolérance aux frustrations, désintérêt, désengagement, isolement, accroissement des risques pris au travail et dans les loisirs.

Organisationnelles

Baisse dans la qualité de services, climat d’hostilité, de compétition, de méfiance, conflits d’autorité, communication appauvrie, prise de décision ayant tendance à se faire isolément, augmentation des absences pour cause de maladie, augmentation du taux de roulement, retard au travail.

Source : Simoneau, Serge, La problématique du bur-nout, dans Forum sur le burn-out. Briser le cercle vicieux de l’impuissance, CSN, 1989, p. 6-7.

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